Pour être encore plus économe avec la règlementation thermique 2012, les nouveaux bâtiments ne doivent pas dépasser 50 kWh de consommation par mètre carré. Pour construire une nouvelle bâtisse, les propriétaires devront investir dans des équipements optimisant l’énergie. Pour les anciens logements, un prêt finance des travaux de rénovation énergétique sans faire d’avance de trésorerie et sans payer d’intérêt : c’est l’éco-prêt à taux zéro, idéal pour les ménages modestes.
Qu’est-ce que l’éco-prêt à taux zéro ?
L’éco-prêt à taux ZERO signifie bien pas d’intérêt ! Avec ce prêt, vous pourrez avoir un petit coup de pouce dans la réalisation de travaux afin d’améliorer la performance énergétique de logements anciens.
Le propriétaire-occupant ainsi que le propriétaire-bailleur peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro.
En 2013, ce prêt à taux 0 % est d’un montant maximal de 30 000 € par logement et il est remboursable sur 15 ans (peut être modifié sur 3 ans à votre demande).
L’éco-prêt à taux zéro : sur quels travaux ?
Pour obtenir cet emprunt, il existe 3 principales conduites au choix :
Premier choix : il faut effectuer au moins deux travaux efficaces parmi une liste pour l’amélioration de la performance énergétique du logement :
- isolation thermique de la toiture : les travaux doivent permettre l’isolation de l’ensemble de la toiture (planchers des rampants de combles perdues et aménagées, toitures terrasses)
- isolation des murs donnant sur l’extérieur : les travaux doivent permettre l’isolation d’au moins 50% de la surface des murs donnant sur l’extérieur
- remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres donnant sur l’extérieur et remplacement éventuel des portes donnant sur l’extérieur : les travaux doivent permettre l’isolation d’au moins la moitié des parois vitrées du logement, en nombre de fenêtres.
- installation ou remplacement d’un système de chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire
- installation d’un système de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable (chaudière à bois, poêle à bois, cheminée intérieure …)
- installation d’un système de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source énergétique renouvelable (photovoltaïque)
Deuxième choix : si les travaux permettent d’atteindre une performance énergétique globale minimale du bâtiment, alors ce prêt peut s’appliquer.
Troisième choix : pour bénéficier du prêt, il faut s’engager à faire des travaux de réhabilitation de systèmes d’assainissement non collectifs par des dispositifs ne consommant pas d’énergie.
Si le prêt n’est pas suffisant pour couvrir l’intégralité du montant des travaux, il existe d’autres prêts complémentaires capables d’améliorer les bâtiments tels que les prêts sur le livret développement durable (LDD), le prêt d’épargne logement (PEL), le prêt de l’amélioration de l’habitat … En plus de ces aides financières, la réalisation des travaux d’économie d’énergie dans un logement peut aussi donner lieu à une TVA à 7%. Les financements adaptés sont donc nombreux.
Auteur – Hervé Peycru