A l’heure actuelle, il n’existe pas de cadre spécifique ou de formalisme clair concernant la rédaction d’un rapport thermographique, mais il est vivement conseillé de respecter quelques règles pratiques et de bon sens. Un tel rapport se doit d’être concis et sans aucune ambiguïté pour éviter toute possibilité d’interprétation erronée par le client. Celui-ci doit rester accessible et compréhensible par ceux qui ont commandé la prestation afin de répondre clairement à leur questionnement et leur fournir des solutions pour la correction des défauts éventuellement mis en lumière.
Rédiger un rapport thermographique clair
Suivant la résolution et le mode d’utilisation des outils infrarouges, il n’est pas toujours évident de déterminer la localisation des mesures à partir d’un simple thermogramme. Pour éviter cette situation, il est conseillé de joindre des clichés numériques, dans la gamme de la lumière visible, soit en plaçant le thermogramme et la photo numérique côte à côte ou alors en fusionnant ensemble les deux fichiers.
Intégrer des clichés de qualité au rapport thermographique
Comme pour la photo numérique, les prises de vue avec une caméra thermique infrarouge ne seront pas à tous les coups réussies. Le rendu sur papier ou numérique d’un thermogramme varie grandement suivant le matériel utilisé et les conditions de mesures. Si l’un de vos thermogrammes semble difficile à interpréter, mieux vaut alors ne pas le joindre au dossier pour éviter tout risque de mauvaise interprétation ou d’incompréhension.
Fournir un rapport thermographique simple à comprendre
Même si la compréhension du rapport thermographique que vous allez rendre à votre client vous paraît trivial. N’oubliez pas qu’en tant que professionnel, cet exercice de lecture est une tâche récurrente alors que pour votre client cela pourrait très certainement être la première fois qu’il est confronté à ce type de rapport. C’est pourquoi lors de la rédaction de celui-ci, il faut savoir faire preuve de pédagogie, d’adaptation et pouvoir se mettre au niveau d’un non technicien.
Le dernier point le plus important à respecter et que l’on a déjà abordé, est de délivrer un rapport thermographique explicite, clair et concis pour interdire toutes possibilités d’interprétations erronées.