Une bonne étanchéité à l’air avec la maison à énergie positive

Les conséquences à savoir d’une mauvaise étanchéité à l’air

Pour une habitation de 100 m², les fuites du bâtiment peuvent représenter plus de 600 cm². Pour un schéma plus simple, 600 cm² c’est l’équivalent d’une feuille format A4.

Une mauvaise perméabilité laisse échapper de l’air et de la chaleur, mais aussi elle engendre une pénétration de froid et d’humidité se traduisant ainsi par des condensations.

Le renouvellement de l’air n’est plus maîtrisé avec pour conséquences un mauvais confort pour les occupants (courants d’air, parois froides, fluctuation des températures…) et des déperditions énergétiques 2 ou 3 fois plus élevées.

Pour gagner en efficacité énergétique, il faut penser à rénover. Isolant performant + étanchéité à l’air + ventilation devront être maîtrisés.

Les bénéfices d’une étanchéité à l’air sont multiples et concernent également la qualité de l’air intérieur, la conservation de l’état du bâtiment (en évitant l’apparition de condensation et moisissures pouvant avoir aussi des répercussions sur la santé ) ou encore le confort thermique et acoustique des occupants.

Exemple d’une maison à énergie positive

Aux alentours de Besançon, la première maison à énergie positive a été inaugurée en mars 2010. Elle est dite à énergie positive car elle produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’elle n’en consomme pour son bon fonctionnement. Une véritable révolution énergétique car les économies d’énergies sont considérables.

Elle a été construite avec des matériaux simples, ce qui la rend facilement accessible et imitable pour tous. En effet, elle s’inscrit sur les grands principes de la maison passive.

C’est une maison individuelle classique de 131 m² qui bénéficie d’une bonne étanchéité à l’air de 0,29 m³/h/m². En plus d’une bonne perméabilité à l’air, elle bénéficie d’une performance énergétique globale. Ainsi, l’isolation et la ventilation sont optimisées et l’installation d’une chaudière à condensation gaz naturel est couplée à 24m² de panneaux solaires.

En conséquence, la maison ne consomme que 5,9 kWhep/m² shon/an et elle répond à la réglementation thermique 2020, toujours mieux que la RT 2012.

Auteur – Hervé Peycru